te hānia : la sueur, la transpiration.

E hano : aller chercher ; avoir l'intention de, avoir pour but de, tendre à, tendre vers ; tirer sur (une couleur).

E haò : être fâché, en colère ; se fâcher, se mettre en colère ; haahaò, fâcher, mettre en colère.

E hao : piller, saccager, prendre de force, assaillir.

Te hāoè : l'étranger, non marquisien.

Te hāoka : grand plat à popoi traditionnel concave ; toute sorte de récipient ; te hāokakaù, la poubelle (Académie).

E hāpiti : se resserrer, se presser contre ; serré, resserré, à l'étroit, rétréci.

Grosse toux, gros rhume ; tousser ; être enrhumé.

Te haraoa (de l'anglais, flour : la farine) : le pain ; te haraoa tee, la farine ; te haraoa mānini, le gâteau.

Magnifique, splendide.

Te hātaa : l'estrade, le gradin ; l'autel, à l'église.

E hātatai : faire en sorte que, s'efforcer de.

Large, vaste, spacieux ; la largeur.

E hati : casser, briser en deux ; consentir à.

Te hātika : la jointure, l'articulation. Te hātika tekao : l'article, la section, le chapitre.

E hatu 1)- Fabriquer, inventer ; lier, attacher. 2)- Se figer, se coaguler.
Te hatu 1)- La troupe, bande. 2)- Le patron, le propriétaire ; Te Hatu : le Seigneur Dieu.

Te hatuke : l'oursin crayon.

Toko hatutau : très lourd.

Te hatutii : le tonnerre, la foudre.

Te hau 1)- L'hibiscus tiliaceus ou hibiscus de mer. 2)- La rosée. 3)- Le gouvernement, l'état.

Mauvais, méchant, vil, dégoûtant.

E hauì : mettre sens dessus dessous, renverser.

Te hautete : fièvre avec frissons et tremblements.

E haùu : agiter en l'air ; être agité, trembler.

E hava : salir, tacher ; souiller au sens moral.

Être ou avoir été sali, souillé ; la souillure.

Vierge, sans tache, non souillé.

Havaiki : lieu mythique du séjour des âmes des défunts.

Article indéfini qui s'emploie devant les substantifs qualifiés, et après les prépositions io et ma sous certaines conditions.

Interrogatif formant avec des prépositions la plupart des locutions interrogatives : ahea/quand ? ihea/où ? pehea/comment ?

Te hēaka : la victime humaine offerte en sacrifice.

E heàu : lever les yeux, le regard.

E hee : s'en aller, partir. E hee atu... etc.

Te poì hēhē : les jeunes, les adolescents.

1)- Te hei : le propriétaire, le maître de maison. Le collier, la couronne (de fleurs).
2)- Mot base : convenir, aller à ; qui convient, convenable, juste. Haahei : ajuster, adapter.

Te heihaa : le collier de fruits oranges du pandanus porté par les femmes de haut rang autrefois.

E heihei : être embarrassé, gêné, dans tous les sens du terme.

Être ou avoir été juste ; ce qui est juste ; comme de juste...

Te heikai : pâte de fruit à pain ou autre (tubercule, fruit, légumineuse) cuite au lait de coco.

Te heipua :  le collier ou la couronne de fleurs.

Sans défaut, parfait.

E heka : râper ; e heka i te èhi, râper le coco. Te heka : la râpe.

Te hekai : le lard, le gras du porc.

1)- E heke : dans la vallée, descendre vers la mer; descendre.
2)- Te heke : le poulpe, la pieuvre.

1)- Te heko : porc mâle non castré.
2)- E heko : être en chaleur (pour les femelles uniquement, d'après Mgr Dordillon) ; pour les mâles en rut : toà.

E hemo : verbe à double sens contraire selon la zone linguistique. Au nord = être pris, capturé; au sud = relâcher, laisser échapper.

Te henua (N), te fenua (S) : le pays, la terre natale. Te Henua ènana (N) / Te Fenua ènata (S): la Terre des Hommes, nom marquisien des Îles Marquises.

1)- E heò : être dur, robuste ; sévère.
2)- Te heò : la dureté, la fermeté ; la sévérité.

Forme redoublée de "hèo" : très solide, dur, ferme, résistant.