Une des missions de l’Académie marquisienne est de valoriser le èo ènana, la langue des îles Marquises ; dans ce but, elle se doit d’éclaircir un certain nombre de points de grammaire et de vocabulaire qui posent problème aux locuteurs. Sous le titre « GROS PLAN SUR… », elle se propose ici, chaque semaine, de mettre en avant un aspect de cette langue au fil d’éclaircissements donnés en français afin de ne pas défavoriser ceux qui ne la maîtrisent pas. Cet ouvrage étant destiné en priorité aux enfants et aux enseignants, les termes grammaticaux ont été choisis afin d’en faciliter la compréhension. Le…
Vous trouverez ci-après la liste des mots validés lors de l'assemblée de l'Académie marquisienne à Taiohae du 27/06 au 01/07/2023.
En attendant sa prochaine publication sur le lexique du site, voici la liste des 176 mots usuels accompagnés des variantes lexicales de chaque île, validés par les académiciens des 6 îles pendant l’assemblée de l’Académie à Atuona en mai 2023.
En attendant sa prochaine publication sur le lexique du site, voici la liste des 44 « néologismes néosémiques » créés pendant l’assemblée de l’Académie à Atuona en mai 2023 ; en l’occurrence, ce sont des mots déjà existants, souvent inusités, parfois désuets ou tombés en désuétude, dont la notion qu’ils véhiculent a convaincu les académiciens de les faire renaître avec un sens moderne, proche de cette notion.
Liste de 243 mots usuels accompagnés des variantes lexicales de chaque île, validés par les académiciens des 6 îles pendant l’assemblée de l’Académie à Taiohae en mars 2023.
En attendant la publication sur le lexique du site, voici la liste des 73 « néologismes néosémiques » créés pendant l’assemblée de l’Académie à Taiohae en mars 2023 ; en l’occurrence, ce sont des mots déjà existants, souvent inusités, parfois désuets ou tombés en désuétude, dont la notion qu’ils véhiculent a convaincu les académiciens de les faire renaître avec un sens moderne, proche de cette notion.
Oinei te tapatuhi ikoa o te tau puhipuhi. Ma hope o te tau ponatekao tikitahi, e ìteìa te ponatā o te motu i èià e tekaoìa tenā ponatekao : Nh, Up, Uh no te kēkē aò metaki (Nord>N) ; Ho, Ta, Fi no te kēkē ùka metaki (S). Aòè i tukuìa tītahi hakatu me he mea e tekaoìa hua ponatekao ma nā motu e ono o te Henua ènana.La liste suivante présente le nom et la traduction marquisienne des métaux les plus courants. Chaque mot marquisien (et ses variantes lexicales) est suivi du sigle de l’île, ou des îles dans lesquelles il…
Hors contexte d’énonciation, l’avant-dernière syllabe (pénultième) des mots marquisiens est naturellement allongée en l’absence de tout signe diacritique modifiant cette disposition.En contexte d’énonciation, cet allongement se déplace le plus souvent vers l’avant-dernière syllabe de l’énoncé ; l’allongement originel des mots disparaît au bénéfice de cette dernière ; dans ces deux cas, on ne signale pas la longueur vocalique en y appliquant un macron.
E hakaìte tēnei mou puta metaki i te ikoa o te tau metaki o te Henua ènana. E aha à te hakatu me i vaho, e hei oko me te ikoa tumu o te tau metaki o tēia motu, tēia motu.Ces Roses des Vents donnent une indication générale du nom des vents marquisiens. Bien que le modèle soit occidental, les vents marquisiens y trouvent parfaitement leur place, et leurs noms s’appliquent à toutes les îles, avec quelques variantes lexicales.
 L’Académie marquisienne propose ici les termes de la métalangue du marquisien, c’est-à-dire les termes servant à expliquer, en marquisien, le fonctionnement de la langue ; il s’agit d’un outil didactique destiné à faciliter l’enseignement de celle-ci dès l’école élémentaire. Il est aussi destiné au grand public. (09/04/2023)
Eīa te ikoa o te tau tai ènana tāpapaìa e te tau tuhuka èo ènana o tēia motu, tēia motu.Liste des divers degrés de descendance compilée par les académiciens de chaque île.
Dans les langues polynésiennes, l’appartenance ne dépend pas du genre ou du nombre du possesseur, ni de l’entité possédée, mais de la nature de la relation qui existe entre les deux. Elle s’applique aux particules « o, a /no, na » et aux possessifs « to, ta ».
Dans la plupart des langues européennes, il existe trois niveaux de supposition, tout comme en français, langue dans laquelle la conjonction de subordination « SI » précède la condition. En marquisien, comme les mots-bases employés en qualité de verbes ne connaissent pas de conjugaison, ou flexion, il n’existe que deux niveaux de supposition/condition.
*- Āua e kāvohi te patu me he mea i mōhaniìa e to tātou tau papa ènana motua atii te tau hāoè i kōhoà e patu i te tau avetekao i te paoìa o te tau èhua 1700 tihe i tēnei â. No te ponatekao « MEI », ua teka âtou, e ùa tekaìa. I òto o tēnei tumutekao, u kōhoà te Haè tuhuka èo ènana e haavivini mai pēhea te patu o hua ponatekao i tēnei.*- À la fin du XVIIIème siècle, lorsque les étrangers ont commencé à écrire le marquisien, leur oreille les a conduits à commettre des erreurs de…
L’année 2020 a été marquée par le 20ème anniversaire de l’Académie marquisienne, te Haè tuhuka èo ènana/te Faè Tuhuna èo ènata, donnant ainsi l’occasion à l’institution de valoriser le travail effectué au long de cette période.Le choix de sa graphie, en particulier, interpelle bon nombre de lecteurs et rédacteurs. Consciente du désir d’information sur le sujet, l’Académie marquisienne a publié sur son site un long document explicatif. Elle présente ici l'historique de la graphie de la langue marquisienne depuis que des occidentaux ont commencé à la coucher sur du papier.
E puke tekao taki èka tēnei i patuìa e te tau tōìki me i òto mai o te tau pāòto haèhāmani tuatahi, tuaùa o te Henua ènana ; u haapeiìa e te Tuhuka èo ènana ma òto o tītahi hakatūpāpahiìa i te èhua 2002. Te tumu, o te haaūoìa i te poì hou ia patu i te tau tekao ma òto o to âtou èo. (Te tau tekao hakatu tahi – Tau tuhuna èo ènata – 2006)Ces poèmes sont le résultat du concours d’écriture réalisé en 2002 par l’Académie marquisienne, « Tuhuka èo ènana » à l’intention des élèves des établissements du premier…
L'Académie marquisienne propose ici quelques pistes permettant de faire le choix approprié au contexte.
Òmua anaòa oti, o puni te ikoa o te èhua. O mataìki to mua meàma o hua èhua kākiu. Ua haahana te tau papaènana i teâ tai atii nei à « i tēia mataìki tēia mataìki… » no te haahei i te ava no te tahi èhua. I te haahanaìa o te tuhitū hou, ua ìò te meàma « o èhua » to mua meàma o te èhua hou vāàna e te tatau a te herari (te poì farani). Oia te tumu i tukuìa ai to īa ikoa i te ava nei.Dans l’ancien calendrier marquisien, l’année lunaire se nommait puni et commençait par…
mardi, 20 octobre 2020 14:29

He mata he mata : Tūako ? Tūàko ?

Tūako ? Tūàko ? Umoì tātou e peàu hakaùa « tūàko » ! Eīa te mou tekao e haavivini nei o « tūako » te ponatekao e hei ma he èo ènana.
Le 15 octobre 2001, un an après sa création, l’Académie marquisienne (Te Haè tuhuka èo ènana/Faè tuhuna èo ènata) fait le choix de la graphie liée, une graphie simplifiée, inspirée de celle utilisée par les missionnaires catholiques du XIXème siècle, et prônée par le linguiste tahitien Turo Raapoto.Les mots marquisiens de cet article sont conformes à la prononciation de Nuku Hiva ; les habitants de chaque île en trouveront les équivalents dans leur propre parler.

Èo ènana

Langue marquisienne

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